jeudi 23 février 2012
samedi 4 février 2012
vendredi 3 février 2012
J'AI DORMI
J'ai dormi à l'ombre
Du vallon que j'aime
Sous la brise
D'un noyer
Puis j'ai bu à la source
dimanche 16 octobre 2011
BATEAU IVRE.
Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants,
Je courus ! Et les Péninsules démarrées
N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.
dimanche 2 octobre 2011
vendredi 30 septembre 2011
Folie
ELSA
Tandis que je parlais le langage des vers
Elle s'est doucement tendrement endormie
Comme une maison d'ombre au creux de notre vie
Une lampe baissée au cœur des myrrhes verts
Sa joue a retrouvé le printemps du repos
Ô corps sans poids posé dans un songe de toile
Ciel formé de ses yeux à l'heure des étoiles
Un jeune sang l'habite au couvert de sa peau
La voila qui reprend le versant de ses fables
Dieu sait obéissant à quels lointains signaux
Et c'est toujours le bal la neige les traîneaux
Elle a rejoint la nuit dans ses bras adorables
Je vois sa main bouger Sa bouche Et je me dis
Qu'elle reste pareille aux marches du silence
Qui m'échappe pourtant de toute son enfance
Dans ce pays secret à mes pas interdit
Je te supplie amour au nom de nous ensemble
De ma suppliciante et folle jalousie
Ne t'en va pas trop loin sur la pente choisie
Je suis auprès de toi comme un saule qui tremble
J'ai peur éperdument du sommeil de tes yeux
Je me ronge le cœur de ce cœur que j'écoute
Amour arrête-toi dans ton rêve et ta route
Rends-moi ta conscience et mon mal merveilleux
mercredi 24 décembre 2008
mardi 23 décembre 2008
atelier
poésie
au superbe rivage
Ce n'est le fleuve tusque
au superbe rivage,
Ce n'est l'air des Latins,
ni le mont Palatin,
Qui ores, mon Ronsard,
me fait parler latin,
Changeant à l'étranger mon naturel langage.
C'est l'ennui de me voir trois ans et davantage,
Ainsi qu'un Prométhée, cloué sur l'Aventin,
Où l'espoir misérable et mon cruel destin,
Non le joug amoureux, me détient en servage.
Eh quoi, Ronsard, eh quoi, si au bord étranger
Ovide osa sa langue en barbare changer
Afin d'être entendu, qui me pourra reprendre
D'un change plus heureux ? nul, puisque le français,
Quoiqu'au grec et romain égalé tu te sois,
Au rivage latin ne se peut faire entendre.